La pratique ésotérique a de tout temps existé. D’aussi loin que nous puissions remonter, et dès lors que l’Homme a été doué d’intelligence, il a été sensible aux perceptions extrasensorielles. Depuis les prêtres de l’Egypte Ancienne à ceux des civilisations incas, et finalement jusqu’à nos prédicateurs actuels, ces hommes se sont faits l’écho de messages de l’au-delà.
Les femmes destinées à vivre dans l’ombre
On parle d’hommes mais bien sûr cela concerne aussi les femmes. Or, la différence est de taille. Alors que les hommes accédaient aux fonctions de maîtres de cérémonie, les femmes, elles, n’ont que rarement eu l’occasion d’occuper un tel poste. Elles ont eu cette chance dans les civilisations pré-chrétiennes, mais ce pouvoir leur a été abrogé au profit exclusif de la gent masculine.
La magie et les pratiques de science ésotérique
Malheur aux femmes qui ont continué à pratiquer la magie et science occulte. Bien que religion et sorcellerie aient été finement liées, les deux notions s’affrontent respectivement dans le bien et le mal. Ces femmes, accusées d’être au service du mal, ont été nommées sorcières et ont fini au ban de la société, dans des conditions abominables.
Quelles étaient les conditions de vie de ces femmes jugées comme sorcières ?
Les sorcières étaient craintes. Pourvues du don de médiumnité, leur clairvoyance leur permettait d’offrir des conseils ou même de guérir certaines affections. Soupçonnées de faire commerce avec le Mal, elles ont également été accusées de tous les malheurs qui se produisaient dans leur village ou leur région.
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Les sorcières qui n’étaient que des femmes accusées de tout et n’importe quoi
Une épidémie, une famine due à une récolte misérable, tout était bon pour les rendre coupables. Devenues les boucs émissaires de la société, elles ont été chassées et exécutées. Environ 60 000 d’entre elles ont péri dans des conditions effroyables, où l’absurdité et la torture étaient de mise. Contrairement aux idées reçues, les sorcières n’ont pas été persécutées au Moyen-Age où on pensait plutôt qu’elles étaient folles, mais à la toute fin de celui-ci, au début de la Renaissance, dans les années 1500, et ce, pendant presque 200 ans !
Voyante et guérisseuse
Lorsqu’on voulait consulter une voyante, on faisait discrètement appel aux sorcières. De même, lorsqu’on devait se faire soigner, chaque sorcière devenait de fait une guérisseuse. Ces pratiques, sourdes aux règles du moment, contrariaient fortement l’Eglise qui craignait de voir son pouvoir s’effondrer. Accusées de mœurs étranges, d’être seules car impures et anormales, de commander aux bêtes (les boucs et les chats noirs) et de ruiner les récoltes, elles n’ont pas eu les moyens de se défendre face à des hommes déterminés à garder leur suprématie.
Et quand on y regarde de plus près, on constate que ces femmes ne répondaient tout simplement pas au modèle patriarcal, édicté par et pour les hommes. Elles étaient généralement seules, célibataires, veuves avec ou sans enfant, âgées, handicapées ou laides.
Ces femmes que l’on considéraient comme sorcières étaient simplement des êtres éveillés
Alors que tout simplement, ces femmes qui avaient la chance du don de voyance, n’étaient elles pas « éveillées » ? C’est à dire qu’elles avaient compris avant les hommes l’intérêt de la pratique ésotérique et comment la science occulte et la magie pouvaient venir en aide à la population. Ces premières porteuses des messages de l’au-delà ne pouvaient pas toujours contrôler leur don de médiumnité.
Leurs perceptions extrasensorielles ne leur ont pas toujours permis d’échapper à leur sort funeste. Et pourtant, elles ont aussi eu l’intelligence de parfois garder leur clairvoyance pour elles, jusqu’à ce que, finalement, les hommes comprennent à leur tour qu’il y a bien un monde invisible qui a besoin de canaux pour communiquer avec les vivants.
Les sorcières à notre époque !
Si on ne parle plus de sorcières à notre époque actuelle, le terme est devenu désuet, elles sont pourtant encore présentes. Maintenant, on les nomme médiums ou voyantes, et elles restent le lien entre notre monde visible et celui des défunts. Il est désormais établi que le nom « sorcière » a une connotation négative, plutôt dans la magie noire et les maléfices. Alors que médium et voyante sont évocatrices de bienveillance. D’ailleurs, on souhaite parfois consulter les secondes afin de contrer les agissements des premières.